9 cas de chikungunya confirmés à Eybens
L'Agence Régionale de Santé (ARS) dans son dernier bulletin épidémiologique publié ce mardi, fait état de 4 cas de plus que la semaine dernière dans la commune sud-iséroise. Le bilan est donc de 9 cas autochtones et 8 sont en cours d'investigation.
Neuf cas confirmés, huit suspects
Après un premier signalement le 7 août à Eybens, confirmé le 12, les données hebdomadaires de l'ARS montrent une augmentation des cas de chikungunya. Actualisées au 26 août elles dénombrent neuf cas autochtones de chikungunya confirmés sur cet territoire, et huit autres sont en cours d’analyse.Contrairement aux cas importés, un cas autochtone signifie que la personne n’a pas voyagé en zone tropicale dans les 15 jours précédant l’apparition des symptômes. Le virus a donc été contracté localement via la piqûre d’un moustique tigre infecté.
Dans la région Auvergne-Rhône-Alpes, la surveillance épidémiologique a déjà recensé 154 cas importés entre le 1er mai et le 19 août, dont 36 en Isère.
Nouvelle opération de démoustication ciblée
Pour limiter la transmission, deux campagnes de démoustication ont déjà eu lieu, les 12 et 21 août, dans les zones fréquentées par les personnes infectées, mais selon les derniers chiffres elles n'ont par permis d'éradiquer l'insecte transmetteur. Une nouvelle opération est prévue dans les prochains jours.
Les traitements sont réalisés par l’EIRAD (Entente interdépartementale pour la démoustication Rhône-Alpes) et consistent à pulvériser un insecticide puissant mais réglementé, uniquement sur un périmètre restreint de 150 mètres autour du foyer de contamination. La pulvérisation n’est pas généralisée à toute la commune pour limiter l’impact environnemental et éviter une résistance des moustiques au produit.
Symptômes et recommandations
Les symptômes évocateurs du chikungunya sont :
une fièvre élevée (> 38,5 °C),
des douleurs articulaires, musculaires ou lombaires,
des éruptions cutanées,
des maux de tête.
En cas d’apparition de ces signes, il est recommandé de consulter immédiatement un médecin et d’éviter de se faire piquer par des moustiques.
Fil info
Salon des arts à Vinay
Le club "Art et Passion" de Vinay organise depuis plus de 30 ans un grand salon d'art. L'édition 2025 aura lieu 10 au 19 octobre dans la salle des fêtes de la commune iséroise avec une centaine d'artistes présents et 500 œuvres exposées. Les invités d'honneur seront le peintre ardéchois Ghouar Ghani et le sculpteur de métal Stéphane Billon-Grand. L'entrée est gratuite.
On court dimanche à Bresson et Echirolles
Deux cross sont au programme dimanche 12 octobre dans l'agglomération grenobloise : le traditionnel cross des Châtaignes, (48ème édition !) à Bresson sur 9 et 15 km (départ à 9h) et un petit nouveau, le cross de la Luire-Viscose dans le parc Pablo Picasso à Echirolles avec des parcours plus accessibles de 3 et 6 km (départ 9h30).
Retour gagnant pour Florian Thauvin
Formé à Grenoble de 2008 à 2011, Florian Thauvin a fait son retour vendredi soir en équipe de France face à l'Azerbaïdjan après six ans d'absence. Un retour gagnant puisque l'ancien attaquant du GF38 a inscrit un but en fin de match, deux minutes seulement après être entré en jeu à la place de Kilian Mbappé. Les Bleus ont gagné 3-0. A noter que l'équipe de France espoirs jouera au stade des Alpes lundi soir face à l'Estonie.
Le Jour de la nuit c'est samedi
Le Jour de la nuit est un évènement national de sensibilisation à la pollution lumineuse, à la protection de la biodiversité nocturne et d'émerveillement à la magie du ciel étoilé. Une trentaine d'actions sont organisées ce samedi 11 octobre, comme l'extinction de l'éclairage public à Grenoble, mais également durant tout le mois dans plusieurs communes iséroises : Claix, Seyssins, Fontaine...
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Blocage des bus : M TAG dépose plainte
Lors de la journée de grève du jeudi 9 octobre, la plupart des lignes Chrono devaient circuler entre 6h00 et 20h00 en service adapté. Mais il s’avère que leur sortie du dépôt de Sassenage a été bloquée jusqu’à environ 8h00 par une vingtaine de personnes extérieures à l’entreprise et masquées que seule l’intervention des forces de l’ordre a réussi à déloger. La société M TAG dénonce ces procédés illégaux empêchant la réalisation du service public prévu et les salariés non-grévistes de travailler. Elle a déposé plainte contre X à l'encontre de ces personnes.
