Alligator : le rugissement festif de TRAM

Anciennement Tram des Balkans, le groupe TRAM célèbre en 2025 un quart de siècle de musique avec Alligator, un nouvel album riche de sens, de souffle et de rencontres. 

Un nouveau nom, la même liberté
TRAM, c’est toujours le même groupe. Mais après des années à puiser dans les traditions des Balkans, le nom “Tram des Balkans” semblait trop étroit. Comme le dit le chanteur Vincent Gaffet : « Ce n’est pas un reniement. On mélange les styles depuis le début. » Jazz, rock, yiddish, musiques du monde, polyphonies : TRAM ne se limite pas à une seule région. Le changement de nom reflète mieux leur univers, fait de voyage et de métissage.

Alligator : un album plein d’élan
Avec Alligator, TRAM retrouve l’énergie de ses débuts. L’album est marqué par la rencontre artistique avec Mélissa Zantman, qui a nourri les voix, le lien entre les musiciens, et le plaisir de chanter ensemble. Les textes voyagent entre français, allemand, slovène, italien. Chaque membre chante, et les polyphonies vocales prennent toute leur place. « La vie est belle comme une plante carnivore », chantent-ils avec intensité.

Une musique acoustique et généreuse
TRAM, ce sont des instruments vivants : violon, clarinette, accordéon, mandoline, et une rythmique basse/batterie qui pousse l’ensemble. Le son est acoustique, mais l’énergie est bien là, avec parfois même une touche rock. Ce qui les unit ? L’envie de jouer, la curiosité, et une grande complicité. Ils chantent le monde avec sensibilité, sans jamais tomber dans la tiédeur.

 

Alligator est un album qui mord, émeut, fait danser.

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