Bourg-d’Oisans : mobilisation contre la fermeture d’une classe

Les parents d’élèves de l’école élémentaire Les Marronniers, à Bourg-d’Oisans, organisent un rassemblement ce lundi en fin de journée. En cause : la décision de l’inspection académique de ne pas ouvrir une septième classe malgré des effectifs jugés trop élevés.

Une mobilisation en réponse à la visite de l’inspecteur

Ce lundi, les représentants des parents d’élèves ont appelé à se rassembler devant l’école Les Marronniers à l’occasion de la visite de l’inspecteur d’académie. Selon eux, celui-ci « va expliquer que l’école est au-dessus des quotas, mais que ce n’est pas grave ». Une réponse jugée inacceptable par les familles, qui dénoncent une situation déjà tendue dans les classes.

Des classes bientôt à 30 élèves

Actuellement, l’école compte 24,9 élèves par classe en moyenne, selon le calcul de l’inspection. Mais les parents assurent que dix nouveaux enfants doivent arriver en octobre, ce qui ferait grimper la moyenne à 26,1 : « Déjà, ces calculs de 0,1 enfant semblent absurdes. Dans un mois, les classes de CM passeraient de 28 à 30 élèves ! », s’alarment-ils. 

Les parents invoquent la qualité des apprentissages

Dans un courrier adressé au directeur académique, les représentants soulignent que cette décision va à l’encontre des engagements de l’Éducation nationale : « Vous nous aviez garanti moins de 25 élèves par classe pour assurer des apprentissages de qualité. » Selon eux, l’ouverture d’une septième classe permettrait de ramener les effectifs à 21 élèves en cycle 2 et 24 en cycle 3, améliorant le suivi individuel, la différenciation pédagogique et le climat scolaire.

Des enjeux pour les élèves à besoins particuliers

Les parents rappellent que l’école accueille plusieurs enfants à besoins éducatifs particuliers. « Dans des classes surchargées, leur inclusion devient extrêmement difficile », précisent-ils, alertant sur le risque d’un enseignement dégradé pour l’ensemble des élèves.

Une demande claire : rouvrir la classe

Les familles espèrent que cette mobilisation fera bouger les lignes : « Nous demandons avec insistance la réouverture de cette septième classe dès cette rentrée. » Elles préviennent qu’en l’absence de réponse favorable, elles poursuivront leur action pour défendre la qualité de l’enseignement et le bien-être des enfants.