Chikungunya à Claix : un deuxième cas autochtone confirmé en Isère

Après un premier cas signalé début juillet, l’ARS (Agence Régionale de Santé Auvergne-Rhône-Alpes) confirme un deuxième cas autochtone de chikungunya à Claix. Les autorités sanitaires intensifient leurs actions pour enrayer la propagation du virus dans la commune iséroise.

Un second cas localisé dans le même périmètre
Le 18 juillet 2025, l’Agence Régionale de Santé (ARS) Auvergne-Rhône-Alpes a été informée d’un deuxième cas autochtone de chikungunya à Claix, en Isère. Ce nouveau cas a été identifié dans la même zone que le premier, annoncé le 4 juillet.

Selon l’ARS, la personne contaminée aurait été piquée par un moustique tigre infecté juste avant les opérations de démoustication initiales. Ce type de cas est qualifié d'autochtone car il concerne un individu n’ayant pas voyagé dans une zone contaminée au cours des 15 jours précédant l’apparition des symptômes.

Une nouvelle opération de démoustication prévue
Une opération de démoustication sera menée dans la nuit du 22 au 23 juillet, si les conditions météorologiques le permettent. Elle sera réalisée par l’EIRAD dans un périmètre restreint, ciblé autour du lieu de résidence du deuxième cas confirmé.

L'objectif : éliminer les moustiques adultes porteurs du virus et leurs gîtes larvaires, pour limiter la transmission à d’autres personnes. Les habitants du secteur concerné ont été informés par voie de flyer. Les logements non informés ne sont pas concernés par l’intervention.

Une surveillance renforcée dans la région
Depuis le 1er mai 2025, date du début de la surveillance estivale, 141 cas importés de chikungunya ont été recensés en Auvergne-Rhône-Alpes, dont 34 en Isère. La surveillance se poursuit activement.

 

Vigilance et prévention : les recommandations de santé
Les autorités sanitaires rappellent à la population les mesures de vigilance à adopter :

Surveiller son état de santé
Les symptômes du chikungunya incluent :

Fièvre élevée (> 38,5°C),
Douleurs articulaires ou musculaires persistantes,
Éruptions cutanées,
Maux de tête.
En cas de doute, il est recommandé de consulter rapidement un médecin, surtout pour les personnes revenant de zones tropicales.

Se protéger des piqûres
Il est conseillé :

D’utiliser un répulsif anti-moustiques,
De porter des vêtements longs, amples et couvrants,
De fermer portes et fenêtres en soirée ou d’utiliser des moustiquaires.
Éviter la prolifération