Dermatose nodulaire bovine : 50 000 bêtes vaccinées dès cette semaine en Isère
600 exploitations concernées, 50 000 bovins à vacciner : l’Isère se mobilise pour contenir la propagation du virus, bien que le département ne compte encore aucun foyer déclaré.
Une campagne rapide dans une large zone de surveillance
Depuis ce lundi, près de 50 000 bovins sont vaccinés en Isère, dans les zones du Nord-Isère, de la Chartreuse, du Pays voironnais et du nord Grésivaudan. Si aucun cas de dermatose nodulaire bovine (DNB) n’a été détecté dans le département, l’Isère est incluse dans une zone de surveillance de 50 km autour d’un foyer déclaré dans une zone voisine. En tout, 600 exploitations sur 120 communes sont concernées.
La DNB, transmise par des insectes piqueurs comme les mouches ou les taons, provoque fièvre intermittente, salivation et nodules cutanés. « Mais il ne faut pas confondre : les nodules peuvent aussi être dus à de simples piqûres de taons », précise une vétérinaire du Groupement de Défense Sanitaire (GDS) de l’Isère.
Des mesures strictes, mais des produits sans risque
Les éleveurs doivent appliquer plusieurs restrictions : interdiction d’épandre du fumier, interdiction de visites dans les fermes, et surveillance des déplacements de troupeaux. La vaccination, qui devrait durer deux semaines, n’offre une protection totale qu’au bout de trois semaines, ce qui signifie que les risques persistent à court terme.
Pour autant, les produits issus de ces exploitations sont parfaitement consommables : viande, lait, yaourts, fromages… « Il faut continuer à soutenir nos producteurs locaux. Comme à chaque épisode sanitaire, les conséquences économiques peuvent être lourdes, même sans contamination », alerte la vétérinaire du GDS.
Fil info
3ème opération de démoustication ce mercredi soir à Eybens
Le dernier bilan de l'Agence Régionale de Santé fait état dans la commune iséroise de 15 cas autochtones de chikungunya, et 2 cas en cours d'investigation. Le 1er avait été signalé le 7 août. La maladie se transmet par la piqure d'un moustique tigre, lui même infecté. Les habitants concernés par la démoustication ont été informés par un flyer déposé dans leur boîte aux lettres. Pour faire le point l'ARS organise une réunion publique lundi à 18h30 à la salle des fêtes d'Eybens.
Il se passe quoi place Saint-André ?

Images repérées sur le groupe Facebook "Tu es de Grenoble si..." : Une statue de la façade de l’ancien tribunal a été “habillée” d’une manière pour le moins… surprenante. Bras et visage recouverts de ruban adhésif orange, la sculpture n’a pas échappé aux regards amusés et intrigués des passants. Blague nocturne, happening artistique ou bricolage express ? Mystère total pour l’instant. Les commentaires s’emballent déjà sur les réseaux, entre humour et perplexité.
Le Bois Français joue les prolongations
La base de loisirs du Bois Français devait terminer sa saison estivale le 31 août mais la Métropole, gestionnaire du site, a décidé de prolonger l'ouverture sur les deux prochains week-ends (6/7 et 13/14 septembre) de 10h à 18h. Le plan d'eau a accueilli 72000 visiteurs depuis son ouverture le 25 mai contre 64000 l'an dernier.
Grenoble : Une femme de 73 ans interpellée pour détention de drogue

La Brigade de Sécurité de Terrain (BST) a procédé à quatre interpellations mardi 2 septembre en début de soirée dans un immeuble situé au 74 avenue Rhin-et-Danube dans le quartier Mistral, point de deal réputé à Grenoble. Quatre personnes ont été arrêtées. Trois hommes de 23, 36 et 39 ans et, plus surprenant, une femme âgée de 73 ans... La police leur reproche la détention de stupéfiants et le recel de bien venant de détention non autorisée de stupéfiants.
Grenoble : deux cambrioleurs arrêtés en flagrant délit par la Bac

Lundi soir, rue Honoré-de-Balzac (secteur Capuche), deux hommes ont tenté de forcer les volets d’un appartement en rez-de-chaussée. La Brigade anticriminalité est intervenue et les a interpellés en plein passage à l’acte.
Les suspects, âgés de 23 et 34 ans, ont été placés en garde à vue. Une tentative de cambriolage stoppée net grâce à la vigilance des policiers.