Des îlots de fraîcheur sur les toits : Grenoble va prendre de la hauteur !

Parmi les 13 projets retenus par la 9e édition des budgets participatifs de la Ville de Grenoble, "Des parcs sur les toits" a séduit par son audace verte et sa promesse de fraîcheur. Porté par une étudiante grenobloise, ce projet bénéficiera d'une enveloppe de 350 000 euros pour sa réalisation - le deuxième budget le plus important de cette édition.

Un besoin vital de fraîcheur
Chaque été, Alice subit les vagues de chaleur étouffantes dans la ville de Grenoble, qu'elle a rejoint pour son entrée au lycée. « Grenoble, en été, c'est vraiment invivable. On a du mal à trouver un endroit où on se sent bien. »

Partant de cette réalité climatique, l'étudiante imagine une solution innovante et accessible : ouvrir les toits des bâtiments au public, les végétaliser et les aménager pour en faire des lieux de détente en hauteur.

Des espaces inutilisés à réinventer
Aujourd’hui, la majorité des toits sont bétonnés, exposés en plein soleil, et restent inaccessibles. Pourtant, ils offrent une ressource précieuse : l’altitude, synonyme de ventilation naturelle.

« J'habite au dernier étage d’un immeuble, et je vois bien qu’il y a toujours du vent. On y respire mieux. Pourquoi ne pas rendre ces espaces accessibles à toutes et tous ? », propose Alice.

L’objectif : transformer ces dalles de béton en véritables îlots de fraîcheur, agrémentés de verdure, d’ombre, de bancs et de tables pour permettre aux habitantes et habitants de s’y installer, lire, discuter, ou simplement souffler un peu.

Un projet multi-sites pour une ville plus respirable
Plutôt qu’un seul site emblématique, le projet « Des parcs sur les toits » envisage une série de lieux disséminés à travers la ville. Parmi les premières hypothèses étudiées : les gradins au-dessus de l’anneau de vitesse, une vaste dalle bétonnée qui pourrait accueillir ombrage, végétation et aménagements légers dès les premières phases.

D’autres toits pourraient également être aménagés, notamment ceux de bâtiments d’habitation dans divers quartiers, afin d’assurer une meilleure répartition géographique : « Si on habite à l’Abbaye, on pourra aller sur un toit aménagé là-bas ; si on est dans le centre, on aura l’anneau de vitesse… », explique Alice.
Un projet qui colle à l'engagement de la Ville pour des espaces urbains plus durables, inclusifs et adaptés aux enjeux climatiques. « Des parcs sur les toits » imagine la ville en hauteur — une respiration bienvenue dans un environnement parfois étouffant...

Alice nous expliquait ici les détails de son projet candidat :