Étienne Culot, le pâtissier qui casse la routine !

À la tête de sa boutique du quartier Championnet, Étienne Culot s’est rapidement imposé comme l’un des pâtissiers les plus inventifs de Grenoble. Pendant que sa renommée grimpe dans le gotha du métier, les clients s'arrachent ses créations éphémères aux goûts toujours plus surprenants. Rencontre avec un chef exigeant et passionné.

Un CV impressionnant aux côtés des plus grands chefs
Il n'a qu'une trentaine d'année en ouvrant sa boutique... mais Étienne Culot jouit déjà d'une grande expérience : Etudiant au Lycée hôtelier Lesdiguières à Grenoble, apprenti-cuisinier de desserts de palace puis sous-chef dans des restaurants 2 étoiles à Montpellier (chez Pourcel), Lausanne, Valence, en Californie (French Loundry), à Paris... Le Grenoblois a beaucoup appris chez Lasserre auprès de la renommée Claire Heitzler et a oeuvré pendant 4 ans aux côtés d'Anne-Sophie Pic et ses 3 macarons au Michelin !
De retour à Grenoble, il s'installe place Championnet avec son épouse Margot, dans un quartier vivant où les habitués viennent aussi de loin pour déguster la création du jour accompagnée d'un café sur place...

Pas de routine en vitrine
Car si la vie est comme une boîte de chocolat, un samedi est comme la vitrine d'Etienne Culot : on ne sait jamais sur quoi on va tomber !
Au gré des idées, des saisons, des coups de cœur, tout change : Étienne Culot ne peut pas tourner en rond. Il propose au moins trois nouveautés éphémères chaque samedi, entre 20 et 24 petits gâteaux individuels différents selon les saisons, et une quinzaine de variétés de viennoiseries toute la semaine.
“Je suis un éternel insatisfait, j’ai toujours besoin que ça bouge”, confie-t-il dans l’émission Si On Parlait sur Télégrenoble. Chaque création est mûrement réfléchie, longuement travaillée, plusieurs fois testée en laboratoire. "Et si une idée met deux mois à mûrir, c’est pas grave !”

« Un vrai croissant, c'est 48h de travail ! »
Premier incontournable : la viennoiserie. Roulé pistache, brioche feuilletée cannelle, chausson au citron, le fameux Vien'noix, son cœur de praliné et ses noix caramélisées… sans oublier les Suisses ou les croissants qui sentent bon la tradition : “Un croissant, c'est 48 heures de travail. Alors 1,30 €, ça peut sembler cher, mais quand on connaît le prix du beurre, du temps et du savoir-faire qu’il faut, ce n’est pas si absurde”, explique-t-il.

Des créations bien loin des sentiers battus
Chez Étienne Culot, il n’y a pas de “signature” au sens marketing du terme. Pas de colorants non plus, ni d'arômes. Mais des agrumes bien amers et parfumés, des associations inattendues, des mousses légères avec cette petite fraîcheur délicatement caillée, rien n'est trop gras, ni trop sucré, pas même cette tarte pistache-framboise créée Margot, qui vous sert avec douceur au comptoir ou au salon de thé.
“On travaille au coup de cœur, avec ce que nous apportent les agriculteurs, apiculteurs ou herboristes. On a tellement de chance d'avoir des producteurs et des produits d'exception autour de nous !"

📍 6–8, place Championnet, 38000 Grenoble

📞 04 76 46 04 57

⏰ Horaires d’ouverture

Mardi à vendredi : 08h00–13h00 & 15h00–19h00
Samedi : 08h00–19h00
Dimanche et lundi : fermé

Voir l'intégralité de notre interview dans l'émission de TéléGrenoble "Si On Parlait" :