Grenoble : le jumelage avec la ville israélienne de Rehovot en question
Signé en 1984, le jumelage entre Grenoble et la ville israélienne de Rehovot a été dénoncé ces dernières semaines par les élus de la France Insoumise qui ont demandé à Eric Piolle de mettre fin sans délai à ce partenariat. Le maire s'est positionné sur le sujet ce lundi en conseil municipal
Une relance controversée en 2023
Le jumelage était en sommeil depuis 2009, jusqu’à sa relance symbolique par le maire Éric Piolle en octobre 2023, à la suite des attaques du Hamas du 7 octobre 2023. Il avait souhaité la création d’un nouveau comité de jumelage citoyen. Cette décision, présentée comme un geste de solidarité envers la communauté juive locale, a suscité une vive controverse. Des élus de la majorité municipale, notamment ceux de La France Insoumise, ont exprimé leur désaccord, estimant que cette relance était contraire aux valeurs de paix et de solidarité que défend Grenoble.
Mobilisation citoyenne et tensions politiques
Depuis cette relance, plusieurs manifestations ont eu lieu à Grenoble pour demander la suspension du jumelage avec Rehovot. Des collectifs pro-palestiniens ont organisé des rassemblements devant l’Hôtel de Ville et ont adressé des pétitions à la mairie. Le collectif Isère Palestine, par exemple, a inondé la boîte mail du maire pour exprimer son opposition à ce partenariat. Les élus grenoblois de La France Insoumise ont remis la pression ces dernières semaines en demandant au conseil municipal de mettre officiellement fin au jumelage avec Rehovot.
Un jumelage suspendu mais pas résilié
Sans vraiment acter la proposition de LFI, Eric Piolle a tenu à préciser que "le jumelage avec Rehovot était suspendu sine die depuis plusieurs années. Il n’existe aujourd’hui aucun lien institutionnel entre nos deux collectivités." Le maire de Grenoble a rappelé également que "la guerre contre Gaza avait fait plus de 50 000 morts dont plus de 15 000 enfants, des centaines de milliers de blessés et que la France devait désormais reconnaître l'Etat de Palestine."
Avec ce "compromis" Eric Piolle évite donc un clash potentiel avec ses alliés de La France Insoumise en ménageant également la communauté juive iséroise. A quelques mois des Municipales, ce n'est pas anodin.
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