Grenoble : les travaux du stade Lesdiguières toujours en attente

Après un projet avorté au Pont-de-Claix, le FCG ambitionne de transformer le stade Lesdiguières qui héberge aujourd'hui son siège, en un centre de performance et de formation pour la pratique du rugby de haut niveau. Deux nouveaux bâtiments sont prévus. Le premier, à la place des tribunes Alberto et Finet, accueillera le centre de performance avec un terrain synthétique couvert et tous les équipements nécessaires aux joueurs et au staff (salle de musculation, soins, balnéo). L'autre construction abritera une salle de réception de 600 mètres-carrés pour de l'événementiel, un self-service et les cuisines.

Un projet d'éco-quartier sportif
La tribune principale du stade Lesdiguières sera conservée et rénovée pour continuer d'accueillir les bureaux du club. Ce nouveau complexe sera entièrement autonome au niveau de la consommation d'énergie avec des panneaux photovoltaïques installés sur les bâtiments. Deux parkings de 79 et 28 places, dans l'enceinte du stade, complèteront l'équipement. Ce projet est mené en partenariat avec la Ville de Grenoble, propriétaire du site, qui souhaite développer en parallèle un « éco-quartier sportif » autour du stade. Celui-ci comprendra, à l'horizon 2030 et au-delà, des logements diversifiés, services et commerces et sera pensé en lien étroit avec les activités sportives. 

Du retard dans les travaux
Les travaux devaient initialement débuter en janvier de cette année et le FCG espérait inaugurer son centre de performance pour l'entame de la saison 2025/2026 mais il n'en sera rien. Le chantier n'a toujours pas commencé. Un retard « essentiellement dû à la formalisation du BEA entre la mairie et nous » explique Patrick Goffi, le président du FCG. Le BEA (pour Bail Emphytéotique Administratif), c'est « toutes les conditions qui vont lier la mairie et le FCG quant à l'utilisation et à la destinée du site », un document essentiel donc, pour les deux camps. Les discussions ont démarré en juillet 2024 et peinent visiblement à aboutir. Malgré ce retard, Patrick Goffi assure : « Le projet n'est pas remis en cause » et verra donc le jour, car « c'est un beau projet qui donnera du volume et de la consistance au FCG ».

Margaux Vacheyrou