Le tremplin de Saint-Nizier va reprende vie
Vestige des Jeux Olympiques de 1968, le tremplin de Saint-Nizier-du-Moucherotte, trône toujours fièrement au-dessus de l'agglomération grenobloise même si l'équipement est à l'abandon depuis quatre décennies. Ce samedi 5 juillet, plusieurs associations locales ont décidé de redonner un peu de vie à ce site emblématique du Vercors. Un premier évènement qui espère lancer le mouvement...
Une journée des arts pour redonner vie au tremplin
L'évènement intitulé "L'art au tremplin" proposera tout au long de la journée des ateliers artistiques (peinture, dessin, photo, écriture) encadrés par des professionnels pour solliciter le potentiel créatif qui sommeille dans chaque visiteur. Des visites guidées du site habituellement fermé au public seront également ouvertes au public ainsi qu'une exposition d'œuvres d’art en présence des artistes Mireille Fulpius et Vincent Gontier, le tout orchestré par la fanfare locale.
Cet évènement s'inscrit dans une volonté des organisateurs de montrer que ce site abandonné dispose encore d'atouts indéniables : un cadre naturel fabuleux, un site patrimonial et une architecture remarquable.
Un projet de réhabilitation globale du site
Un projet visant à sauver, restaurer et réhabiliter le tremplin existe. "Sans intervention rapide, ce patrimoine labellisé est voué à la ruine" explique Arnaud Dollet, avocat grenoblois à la tête de l'association Plein d'Elan. "La première phase inclut une étude patrimoniale afin d’identifier les éléments constitutifs de son identité et les enjeux d’une rénovation. Le deuxième objectif est de donner un nouvel usage au site, sous forme par exemple de musée, galerie d’expositions, parc de sculptures, parcours sportifs de pleine nature ou espaces ludiques, en cohérence avec la politique du Parc du Vercors."
Valoriser le patrimoine olympique
Le collectif imagine déjà la tour d’élan aménagée en belvédère avec la possibilité également d'accueillir dans le bâtiment un musée des Jeux Olympiques de 1968. Les tribunes officielles seraient transformées en appartements de location saisonnière, la tour des juges deviendrait un restaurant-bistrot, valorisant les produits du terroir et la galerie offrirait des expositions artistiques temporaires. Reste à convaincre les élus du Vercors de la pertinence du projet et surtout de sa faisabilité, notamment au niveau financier. La perspective d'accueillir de nouveaux les Jeux Olympiques d'hiver dans les Alpes en 2030 peut peut-être donner de l'élan à ce projet.
Fil info
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