"Les Grenoblois", c’est lui ! Tahina, créateur de la page virale d'Instagram
La page Instagram Les Grenoblois s'emballe à Grenoble... et bien au-delà ! Avec plus de 173 000 abonnés, elle dépasse même le nombre d’habitants de la ville. Son créateur, Tahina, a accepté de dévoiler pour la première fois son identité sur le plateau de l’émission Si On Parlait de TéléGrenoble. Rencontre avec celui qui capte chaque instant du quotidien grenoblois, du plus insolite au plus sérieux, avec un ton unique mêlant autodérision, humour et esprit de communauté.
Une drôle de success story 100 % grenobloise
Elle a été lancée presque discrètement sur les réseaux, il y a 4 ans... La page Instagram Les Grenoblois est devenue en moins d’un an un véritable phénomène local. Son secret ? Un ton drôle et décalé, des vidéos insolites ou informatives envoyées par les habitants, et un sens du montage qui fait mouche. Une page qui donne un sacré relief à la ville, à ses quartiers, ses habitants, et qui fait jaillir ce qui l'anime, comme aucune autre.
Une page née "juste pour s’amuser"
À l’origine, Les Grenoblois était une simple page de photos insolites. "Je voulais juste m’amuser", confie Tahina. Mais il y a un an, tout s’accélère : en adoptant le format des réels sur Instagram (ces courtes vidéos qui font le buzz), le compte passe de 2 000 à plus de 100 000 abonnés en quelques mois. Aujourd’hui, avec plus de 173 000 followers, c’est devenu un vrai média local d’un nouveau genre. Et chaque jour emporte son lot de surprise...
Entre humour, info et vie locale
Sur la page Les Grenoblois, tout ce qui arrive à Grenoble peut se retrouver en ligne : une célébration spontanée place Grenette, un jet ski sur la chaussée, une rixe au Stade des Alpes, ou encore un couché de soleil sur Belledonne. C'est cocasse, c'est délirant, c'est parfois choquant, mais c'est instantané, et c'est vrai. Le contenu provient de deux sources : Tahina scrute les médias et relaie l’actualité locale (en les créditant toujours), mais reçoit surtout des vidéos envoyées par les Grenoblois eux-mêmes, témoins du quotidien urbain. "J’essaie de garder une vraie authenticité. Je ne veux pas inciter à faire n’importe quoi juste pour apparaître sur la page", précise-t-il. D’ailleurs, lorsqu’une vidéo est jugée potentiellement dangereuse ou sujette à polémique, il ajoute systématiquement un disclaimer.
Une plateforme communautaire plus qu’un média
Tahina ne se considère pas comme un journaliste. "Je préfère parler de page communautaire. On peut autant rire ensemble que s’informer. Je partage aussi bien des infos que des vidéos drôles ou insolites." Et parfois même des parodies : l’une des vidéos les plus virales de la page est une relecture très grenobloise de GTA 6, tournée en autodérision et bien consciente de l’image (parfois caricaturale) que certains ont de la ville.
Valoriser Grenoble... sans l’édulcorer
Grenoble a son lot de clichés — "ville dangereuse", "délinquance", etc. — que Tahina ne nie pas, mais il refuse de s’y enfermer. "Je montre la réalité, le bon comme le moins bon. Mais j’essaye toujours de contrebalancer avec de l’humour, de la légèreté ou en mettant en lumière des talents grenoblois." À sa manière, Les Grenoblois devient une plateforme de rassemblement, où se croisent habitants, commerçants, jeunes et curieux, dans un esprit de fierté locale teintée d’autodérision. « Finalement, Les Grenoblois, c’est un peu Grenoble, vue par ses propres habitants. Ceux qui y vivent, y travaillent, y sortent... » Et qui, grâce à Tahina, participent à créer un regard collectif, drôle, parfois critique, mais toujours sincère sur leur ville.
Une vocation professionnelle ?
Aujourd’hui, la page est si influente que Tahina pourrait en vivre. Il réalise des partenariats rémunérés et gère une activité entrepreneuriale dans les réseaux sociaux en parallèle.
Mais il garde une ligne : "Le contenu est gratuit, les vidéos sont envoyées par les gens, je ne les achète pas. Et je continue à regarder TéléGrenoble, bien sûr !"
📍À suivre sur Instagram : @les.grenoblois
Découvrez l’interview complète dans l’émission Si On Parlait, sur TéléGrenoble
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