Municipales 2026 : Grenoble Capitale Citoyenne choisit Romain Gentil pour mener la bataille
Né en mars dernier en vue des élections municipales de 2026, le collectif Grenoble Capitale Citoyenne (G2C) vient de désigner son chef de file. À l’issue d’un vote interne, 112 adhérents grenoblois issus des trois mouvements partenaires (FACES, Camp de Base Citoyen et Équinoxe) ont tranché. Leur choix s’est porté sur Romain Gentil d'autant plus facilement qu'il était le seul candidat. A 38 ans, cette figure montante de l’opposition municipale encore peu connue du grand public va donc se retrouver en première ligne.
Un entrepreneur engagé en politique
Installé à Grenoble depuis ses études, Romain Gentil est cofondateur de l’entreprise WIZBII, ancien président de la French Tech Alpes et actif dans divers projets liés au numérique et à l’insertion professionnelle. Conseiller municipal d’opposition depuis 2021, il entend désormais incarner une alternative crédible à l’équipe sortante : « Grenoble a besoin d’une équipe proche du terrain, qui écoute, qui répare et qui redonne envie. Ce n’est pas seulement gérer autrement, c’est faire autrement. »
Le collectif peut déjà s'appuyer sur une large consultation citoyenne : son opération #AuContact a permis, selon lui, de recueillir les attentes de plus de 1000 Grenoblois afin d’alimenter le futur projet municipal.
Une coalition en construction… déjà fragilisée
Si cette désignation constitue un pas important, le collectif traverse pourtant ses premières turbulences. La semaine dernière, plusieurs membres ont claqué la porte, dont Pascal Clouaire, conseiller municipal, évincé de la majorité écologiste en 2023. Il reproche à G2C un flou persistant sur le positionnement face à La France Insoumise, notamment dans l’hypothèse d’une alliance de deuxième tour.
Malgré ces tensions, G2C tente de consolider son socle politique. Ce vendredi, une conférence de presse doit officialiser l’arrivée de nouveaux soutiens : Place Publique, dont Romain Gentil est le co-président en Isère, ainsi que le Parti Radical de Gauche.
Une gauche en ordre dispersé
À six mois du scrutin, le paysage politique grenoblois reste morcelé notamment à gauche. Le Parti Socialiste a lancé pour l'instant sa propre campagne derrière Amandine Germain. Le mouvement Grenoble Alpes Collectif affiche également son intérêt pour 2026.
Du côté de LFI, la ligne n’est pas encore arrêtée : le mouvement de Jean-Luc Mélenchon menace de rompre avec les écologistes pour présenter une liste autonome. Quant aux communistes, ils continuent d’appeler à l’unité sans grand succès.
La désignation attendue prochainement de la tête de liste qui succédera à Éric Piolle devrait permettre de décanter la situation. Mais pour l'instant pas de fumée blanche à l'horizon...
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