Pop, rap, electro... le Cabaret Frappé débute ce soir !

La ville de Grenoble accueille, dès ce mercredi soir et jusqu’au 20 juillet, le festival Cabaret Frappé au Jardin de Ville, en plein cœur du centre-ville. Un rendez-vous incontournable où l'on peut profiter d’une programmation riche mêlant talents locaux et artistes de renommée, comme Miki ou Ben PLG. Les concerts débute à 19 h. Il y aura aussi des animations dès 18 h. L'entrée du festival est entièrement gratuite.

Un événement qui se veut gratuit et sobre

Dans une démarche de transition écologique, le Cabaret Frappé multiplie les actions concrètes : suppression des bouteilles en plastique, distribution de gourdes réutilisables, robinets d’eau potable installés sur site, vaisselle lavable ou réutilisable, gestion  des déchets, toilettes sèches, et tri sélectif. L’écoresponsabilité s’étend également à la communication (réduction des impressions, matériaux recyclés), à l’alimentation (produits locaux, bios, de saison), à la scénographie (bois réutilisé, éclairage basse consommation), et à la mutualisation du matériel via les ressourceries locales. Tout cela dans une logique de sobriété, de circuits courts et de respect de l’environnement.

Un festival sous le signe de l'égalité femmes-hommes

Le Cabaret Frappé, au-delà de sa programmation musicale, affirme des engagements en matière d’égalité femmes-hommes. Une attention particulière est portée à la parité, aussi bien dans la programmation artistique que dans la composition des équipes organisatrices et bénévoles. Le festival lutte activement contre les violences sexistes et sexuelles (VVS), en partenariat avec l’association grenobloise Serein•e•s, spécialisée dans la prévention et la sensibilisation en milieu festif. Ensemble, la Ville de Grenoble et Serein•e•s ont mis en place un protocole de prise en charge, formé les équipes et bénévoles, désigné des référent·e·s VSS, et prévu la présence d’un stand d'information sur le site du festival.

 

Une programmation à découvrir dans le détail et en vidéo 

 

 Mercredi 16 juillet

Le festival s’ouvre sur des sonorités inédites : de la transe mongole avec le Shubiao Quartet, né de la rencontre entre Shubiao, héritier de la tradition musicale mongole, et Vincent Tournoud, chanteur formé à la diphonie dans l’Altaï. Le groupe était d’ailleurs passé sur TéléGrenoble en avril dernier.

 

Ensuite, place à l’artiste catalane Queralt Lahoz, qui fusionne les genres avec brio : soul, hip-hop, dancehall et influences latines.

 

La soirée se conclura avec Orchestra Baobab, formation mythique de Dakar, connue pour sa fusion entre musiques afro-cubaines, pop internationale et traditions griotiques.

Jeudi 17 juillet

Cette journée sera placée sous le signe du rap et de l’électro. Le collectif 21h10 ouvrira la scène avec une performance live portée par une énergie collective et naturelle.

 

La relève est assurée par Miki, artiste montante révélée par un clip tourné à l’arrière d’un Buffalo Grill. Elle propose une pop hybride et moderne, intime et directe.

 

Claude prendra ensuite le relais avec des synthés corrosifs et des couplets caustiques. Derrière cette façade tranchante, se cache une sensibilité profonde, celle d’une voix qu’on n’oublie pas.

 

La soirée se terminera avec Ben PLG, rappeur du nord de la France, révélé au grand public dans l’émission Nouvelle École sur Netflix. Auteur de plusieurs projets, il poursuit aujourd’hui son chemin dans le rap français.

Vendredi 18 juillet

La soirée débutera avec La Fiancée Animale, trio grenoblois qui tisse un univers électro intrigant, joyeux et tribal.

 

Suivra Myra, étoile montante de la soul méditerranéenne. Autrice, compositrice et réalisatrice, elle livre une musique riche et introspective, miroir d’une génération intuitive et touche-à-tout.

 

Cap ensuite sur le Sénégal avec Def Mama Def, duo composé de Defa et Mamy Victory. Leurs textes, ancrés dans la culture sénégalaise, s’ouvrent aussi aux sonorités internationales.

La soirée se clôturera avec Sumac Dub. Formé à la musique classique dès l’enfance, l’artiste s’est tourné vers la scène électro-dub française. Son dernier album Norska marque un tournant plus personnel et audacieux dans son parcours.

 

Samedi 19 juillet

 

Le samedi démarre avec Lwanbé, artiste de kreol bass. Ses rythmes ternaires, ses basses profondes et ses polyphonies électroniques évoquent nos tempêtes intérieures.

Kolinga prendra ensuite la scène pour un moment de groove et de soul. Chanteuse polyglotte, elle explore l’âme en français, anglais et lingala sur des sonorités mêlant pop, rumba congolaise, jazz, chanson et hip-hop.

Enfin, Labess clôturera cette journée. Ce projet fusionne chaâbi, flamenco, rumba gitane et rythmes africains, sur des textes puissants portés en arabe, français ou espagnol. Une musique plurielle et profondément intime.

Dimanche 20 juillet

Pour cette dernière journée, Maria Luma ouvrira le bal dès 17 h. Brésilienne installée en France depuis 2020, elle décrit sa musique comme un "jardin sonore" nourri de culture, de lumière et d’émotions.

Viendra ensuite le groupe Moustik Haterz, formation de jazz hybride entre compositions et reprises. Groove, improvisation et énergie live seront au cœur de leur performance.

Puis, ce sera au tour de Delgrès de faire vibrer la scène avec leur blues caribéen aux accents rock hypnotique et soul tellurique, dans la lignée des Black Keys ou de Hanni El Khatib.

Enfin, le festival se terminera en apothéose avec Komodrag & The Mounodor, fusion de deux groupes de rock endiablé — Moundrag et Komodor — pour une clôture explosive sur des sonorités rock, heavy et psychédéliques.