Rondeau et A480 : le trafic au ralenti depuis la rentrée ?
Alors que le chantier du Rondeau et de la tranchée couverte touche à sa fin, les automobilistes espéraient enfin retrouver une circulation fluide autour de Grenoble. Si certains saluent une nette amélioration, de nombreux usagers constatent au contraire des bouchons persistants, voire aggravés, aux heures de pointe.
« Aucun problème, c’est fluide ! » : pour certains, tout roule
Certains conducteurs ne rencontrent pas de réelles difficultés. Comme Marc, qui depuis la rentrée de septembre, quitte Crolles pour rejoindre le quartier des Eaux-Claires avant 8h. « C’est plutôt fluide sur l’autoroute comme au Rondeau ! » affirme-t-il. « quelques ralentissements mais je n'ai jamais eu de vrais retards. J'entends des témoignages comme quoi ça n'a rien amélioré, mais on ne doit pas rouler aux mêmes heures... »
« Depuis la rentrée, c’est comme pendant les travaux, voire pire ! »
Frédéric effectue chaque jour le trajet Montbonnot – Bresson. « Je prends la sortie Eybens, soit le matin, soit à 16h quand je termine plus tôt. Pendant les travaux, c’était la cata… Eh bien depuis la rentrée, c’est comme pendant les travaux, voire pire ! Complètement bouché le matin. Alors je pars 45 minutes plus tôt, à 7h15, pour éviter les bouchons. À 7h30, c’est déjà trop tard. Et l’après-midi, ça commence à bouchonner à partir de 16h au niveau de Saint-Martin-d’Hères… » La raison, selon lui ? « Il n’y a qu’une file pour sortir direction Lyon ! Comment c’est possible ? Ça forme un goulot ! Beaucoup se glissent dans la file au dernier moment, ça freine et ça bloque. C'était perdu d'avance ! » La solution ? « Soit on met des plots pour canaliser les files en amont, soit on sort sur deux voies, et c’est réglé ! Comme partout ailleurs. Dans l’autre sens, entre Échirolles et Chambéry, ça ne coince jamais parce que la sortie est sur deux voies. »
« Je dois quitter mon travail plus tôt le lundi »
Une maman, qui part du Grésivaudan pour conduire ses enfants à la patinoire Polesud, partage le même constat. « J'ai l'impression que c'est pire. Ce n'est peut-être pas le cas mais c'est mon ressenti. Le mardi, ç’a toujours été très chargé. Mais le lundi, ça roulait plutôt bien avant, même pendant les travaux. Depuis la rentrée, ça bouche aussi le lundi ! Je dois quitter mon travail 15 minutes plus tôt pour qu’elle soit à l’heure. » Et de poursuivre : « Déjà, en août, j’étais coincée en plein après-midi. J’ai cru que les travaux n’étaient pas terminés, ou qu’il y avait un souci. Mais non ! Le tunnel était ouvert ! »
« Un peu de civisme ne changerait pas tout, mais ce serait déjà mieux »
Pour Françoise, ce sont surtout les comportements d’automobilistes qui aggravent les ralentissements. « Vous les voyez, tous ceux qui sortent à Echirolles ? Ils sortent pour re-rentrer ensuite et éviter deux minutes de bouchon. On les retrouve juste après dans la voie d’insertion ! Ça me met hors de moi. Un peu de civisme ne changerait pas tout, mais ce serait déjà mieux ! »
« Je vois l’A480 complètement bloquée »
Maria, elle, traverse chaque matin le pont de Catane à vélo vers 8h45. « Je le vois bien : en dessous, l’A48 est complètement bloquée. Oui, vraiment, je pense que c'est plus chargé qu’avant à cette heure-là. » Sa sœur, habitante de Seyssinet, prend régulièrement l’A480 vers Comboire. « J’ai dû piler plusieurs fois au niveau de la sortie Chambéry, car je roule tranquillement sur la file de droite. La voie est à l’arrêt avant même la bretelle ! J’ai appris à anticiper pour passer sur la voie du milieu avant cette sortie. Et il faut que les gens mettent leurs warnings, ce n’est pas le cas ! »
La Dreal appelle à la patience
La Dreal Auvergne-Rhône-Alpes, qui s'est exprimée dans le Dauphiné Libéré, assure suivre de près la situation et estime qu’un temps d’adaptation est encore nécessaire pour les usagers. Les travaux ne sont pas totalement achevés, et certaines configurations provisoires, comme la chicane venant de Lyon vers Chambéry, limitent encore la fluidité.
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