Saint-Pierre-de-Chartreuse va démonter ses télésièges
Saint-Pierre-de-Chartreuse avait été un des premiers sites à ouvrir un domaine skiable, en 1951. Faute d'enneigement suffisant et de modèle économique viable, la station a acté cette semaine le démantèlement de ses principales remontées mécaniques. La fin d'une époque !
Pas vraiment d'autre issue possible
La communauté de communes Cœur‑de‑Chartreuse, gestionnaire de cette station historique du massif, a pris la décision cette semaine, de mettre fin définitivement à l’exploitation des remontées mécaniques aériennes (un télécabine, trois télésièges). La plus récente, le télésiège débrayable de la Combe de l'ours, construit en 2006, a été vendu à la station savoyarde de Val-Cenis pour 1,6 millions d'euros. Les autres vont être démontées pour rendre sa place à la nature. Ces remontées mécaniques ne fonctionnaient plus depuis plusieurs années mais elles continuaient de coûter de l'argent à la collectivité (entretien, assurances). Leur disparition va marquer évidemment un tournant dans l'histoire de la station.
Le ski pas totalement abandonné
Cet hiver, une association locale "nouvelles traces en Chartreuse" et une entreprise privée "La Stass’" ont réussi à faire tourner quelques téléskis, en bas, au Planolet, et en haut du domaine sur les secteurs des Essarts et du Creux de la Neige. Ces passionnés s'accrochent encore à l'espoir de faire perdurer le ski alpin en Chartreuse mais l'altitude reste modeste (1700 mètres au plus haut) et les prévisions des spécialistes du climat pessimistes pour l'avenir des sports de neige dans les massifs de moyenne montagne.
Au tour de l'Alpe du Grand Serre ?
Une autre station historique de l'Isère, située plus au sud en Matheysine, pourrait bien fermer à son tour définitivement. Il s'agit de l'Alpe du Grand-Serre dont les élus avaient déjà voté la fermeture en septembre 2024 avant de revenir sur leur décision pour offrir une saison supplémentaire à ce domaine skiable créé en 1938. Malgré deux mois d'ouverture cet hiver et un chiffre d'affaires conséquent (1,2 millions d'euros), l'Alpe-du-Grand-Serre est en sursis car il faut investir plus d'une dizaine de millions d'euros pour adapter le domaine skiable au manque croissant de neige. Beaucoup d'argent pour une rentabilité très aléatoire... Les élus de Matheysine prendront leur décision le 10 juillet prochain. Une décision qui fera forcément du bruit si elle est négative.
Reportage cet hiver sur le retour du ski à Saint-Pierre-de-Chartreuse
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