LFI veut la fin du jumelage avec la ville israélienne de Rehovolt
Signé en 1984, le jumelage entre Grenoble et Rehovot visait à favoriser les échanges scientifiques et universitaires entre les deux villes. Rehovot, connue pour son institut Weizmann, partageait avec Grenoble une tradition d’excellence en recherche. Pendant plusieurs années, ce partenariat a permis des projets communs, principalement dans le domaine académique.
Une relance controversée en 2023
Le jumelage était en sommeil depuis 2009, jusqu’à sa relance symbolique par le maire Éric Piolle en octobre 2023, à la suite des attaques du Hamas du 7 octobre. Cette décision, présentée comme un geste de solidarité envers la communauté juive locale, a suscité une vive controverse. Des élus de la majorité municipale, notamment ceux de La France Insoumise, ont exprimé leur désaccord, estimant que cette relance était contraire aux valeurs de paix et de solidarité que défend Grenoble.
Mobilisation citoyenne et tensions politiques
Depuis cette relance, plusieurs manifestations ont eu lieu à Grenoble pour demander la suspension du jumelage avec Rehovot. Des collectifs pro-palestiniens ont organisé des rassemblements devant l’Hôtel de Ville et ont adressé des pétitions à la mairie. Le collectif Isère Palestine, par exemple, a inondé la boîte mail du maire pour exprimer son opposition à ce partenariat.
Un jumelage actuellement gelé
À ce jour, en l'absence de cessez-le-feu et de libération des otages, la Ville de Grenoble et le comité de jumelage n'ont pas de projet actif avec Rehovot. La coopération est donc gelée, en attendant une évolution favorable de la situation au Proche-Orient. Mais ce statu quo ne convient pas aux élus grenoblois de La France Insoumise qui, par un communiqué publié le lundi 2 juin, mettent à nouveau la pression sur la majorité dont ils font partie pour en finir avec ce jumelage lors du prochain conseil municipal.
La majorité municipale en danger ?
Au niveau national, les différentes prises de position des leaders de la gauche sur le conflit israélo-palestinien ont fracturé l'espoir d'union durable incarnée par le Nouveau Front Populaire. A Grenoble, la proposition de La France Insoumise, dont le "timing" est forcément calculé, va inévitablement engendrer des débats tendus au sein du conseil municipal. Au point de faire exploser la majorité grenobloise à neuf mois des élections ? Réponse le 23 juin...
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Jour de gloire pour le FCG ?
Le coup d'envoi de la finale du championnat de France de rugby de ProD2 sera donné ce samedi à 17h30 à Toulouse. Le FCG, premier de la phase régulière sera favori face à Montauban (6e) mais les rugbymen grenoblois auront forcément en tête les deux finales perdues en 2023 et 2024. En cas de victoire, Grenoble accédera au Top14 la saison prochaine. En cas de défaite, il faudra passer par un match de barrage prévu samedi 14 juin à 18h contre le 13e du Top14. Alors qu'à Montauban, le stade sera ouvert aux supporters qui pourront suivre la finale sur deux écrans géants, le stade des Alpes sera fermé. Pourtant il avait fait le plein la semaine dernière (plus de 19 000 personnes) pour la demi-finale.
Vide-grenier du quartier de l'Alma
Un vide-grenier est organisé ce samedi de 7h30 à 17h sur la place Edmond-Arnaud et dans la rue Très-Cloitres en face du Théâtre Sainte-Marie-d'en-Bas à Grenoble.
La Métropole propose au FCG et au GF38 de racheter le stade des Alpes
Lors du conseil métropolitain de ce vendredi, le président de Grenoble-Alpes Métropole, Christophe Ferrari a déclaré qu'il avait proposé au FCG et au GF38, en conflit actuellement avec la collectivité sur la gestion du stade des Alpes, de racheter l'équipement. Les deux clubs professionnels grenoblois n'ont pas donné suite à la proposition
La Bobine, c'est fini !
A la fois salle de spectacles, lieu de répétition pour les artistes et bar, La Bobine, située dans le Parc Mistral à Grenoble, avait été placée en redressement judiciaire en février. Malgré un appel aux dons, l'association n'a pas réussi à se sauver et le tribunal de commerce vient de prononcer sa liquidation judiciaire. La Bobine fermera définitivement le 20 juin.
Trois personnes en prison après une fusillade
Si beaucoup de règlements de compte survenus ces derniers mois dans l'agglomération grenobloise restent encore à élucider, certaines affaires avancent. Ce jeudi, trois personnes ont été mises en examen et écrouées. Il s'agit de deux femmes de 23 et 24 ans suspectées d'être les complices d'un homme de 20 ans auteur présumé d'une fusillade qui avait fait deux blessés le 4 janvier dernier à proximité d'un point de deal du Village 2 à Echirolles. Le commanditaire de cette tentative d'homicide est quant à lui en fuite.