Saint-Martin-le-Vinoux : mystérieuse fusillade cette nuit

Une fusillade a éclaté dans la nuit de mardi à mercredi sur la commune de Saint-Martin-le-Vinoux. Un riverain qui a entendu des coups de feu à appelé la police à 3h10 du matin. Une équipe de la brigade anticriminalité de Grenoble est arrivée rapidement sur place et a surpris plusieurs individus qui s'affairaient autour d'une voiture devant le 42 de l'avenue du général Leclerc, non loin de la mairie. En voyant les forces de l'ordre, les individus ont pris la fuite en ordre dispersé et n'ont pas pu être interpellés.

Ils tentaient de mettre le feu au véhicule
Les policiers ont très vite constaté une tentative d'incendie du véhicule. A l'intérieur, ils ont découvert un impact de balle au niveau du siège conducteur mais pas de victime. La voiture avait été signalée volée et elle était munie de fausses plaques d'immatriculation ce qui laisse penser qu'elle a pu être utilisée pour commettre un méfait et, comme c'est souvent le cas dans ce genre de situation, les auteurs voulaient l'incendier pour faire disparaitre toutes les traces. L'enquête déterminera peut-être plus précisément les circonstances de cette fusillade nocturne mystérieuse. Le fait que la voiture ne soit pas brûlée va en tout cas permettre aux techniciens de la police de relever d'éventuelles traces ADN. 

Un suspect de la tentative d'assassinat du cours de la Libération identifié par son ADN
L'ADN est un élément précieux qui a permis il y a quelques jours d'arrêter une personne impliquée dans la fusillade du cours de La Libération qui a fait un blessé grave le 10 juillet en début de soirée. Les policiers ont retrouvé des traces ADN du suspect sur les lieux de la fusillade. Il s'agit d'un jeune âgé de 19 ans, originaire de Sartrouville, en région parisienne, avec un casier judiciaire vierge. Sans attache à Grenoble, il a déclaré aux enquêteurs être venu dans la capitale des Alpes au cours du mois de juin pour « travailler » comme guetteur sur le point de deal de la place Saint-Bruno. Et que le soir de la fusillade, il avait suivi d'autres trafiquants sans savoir ce qui allait se passer... Son rôle exact n'est pas encore établi mais il a été mis examen par un juge d’instruction grenoblois pour « association de malfaiteurs en vue de la préparation d’un crime » et placé en détention provisoire à la maison d’arrêt de Lyon-Corbas.