"Un accord est en cours de finalisation" : la Métropole apporte des précisions sur la gestion du Stade des Alpes
Après plusieurs mois de conflit entre la Métropole et les deux clubs professionnels grenoblois (GF38 et FCG), Corine Lemariey, vice-présidente chargée des sports, a précisé les conditions d'utilisation du stade des Alpes pour la prochaine saison.
Les clubs résidents paieront 30 000€ par match
Face à la presse, Corine Lemariey a tenu à clarifier la situation chaotique autour de la gestion du stade des Alpes. Ces derniers mois, une fissure s'était créée, avec le GF38 et le FCG (auparavant unis sous l'entité Grenoble Alpes Sport) d'un côté, et Grenoble Alpes Métropole de l'autre. Après plusieurs mois de rumeurs et de bruits de couloir, la vice-présidente en charge du sport a annoncé que la Métro reprendrait bien la gestion du stade des Alpes en régie directe, et que les clubs paieront l'utilisation du lieu sous forme d'un forfait de 30 000€ par match.
Un surcoût de 500 000€ par an pour la Métropole
Pour le GF38, le coût annuel s'élèvera à 510 000€ pour 17 matchs de Ligue 2, avec la possibilité de jouer 3 matchs supplémentaires en Coupe de France, et d'utiliser les salons privés du stade pour 20 demi-journées. Pour le FCG, le coût annuel sera un peu moins élevé : 450 000€ pour 15 matchs de ProD2, avec la possibilité de jouer les phases finales, et d'utiliser les salons privés du stade pour 18 demi-journées. Cette façon de fonctionner est fixée pour deux ans « pour enjamber les élections » a expliqué Corine Lemariey. Avec ce nouveau mode de calcul, la gestion du stade coûtera 1,7 M€ par an à la Métropole contre 1,2 million auparavant. Soit un delta de 500 000€ à la charge de la collectivité.
« Malgré tout, on a réussi à avancer »
Du côté des clubs qui demandaient un tarif moins élevés, la vice-présidente l'assure : « Nous avons un accord de principe avec le GF38, c'est en bonne voie avec le FCG ». L'élue a également expliqué que le dialogue avait pu reprendre entre la Métro et les clubs « grâce aux interlocuteurs », précisant qu'il s'agissait de Max Marty côté football (directeur général du GF38) et de Laurent Pélissier côté rugby (actionnaire majoritaire du FCG). On comprend ainsi que le président du FCG Patrick Goffi n'est pas revenu à la table des négociations, après avoir qualifié la reprise en régie de la métropole de « racket » et parlant même de la « taxe Métro-Ferrari ». De son côté, Corine Lemariey a regretté « que certains dirigeants aient pu avoir des postures assez outrancières, peu constructives, voire méprisantes », ajoutant même : « On a pu s'interroger sur la nature des propos qui étaient tenus, qui étaient assez loin du sport et presque politiques ».
Une dette de deux millions d'euros toujours présente
Avant la reprise en régie, c'était l'entité Grenoble Alpes Sport (GAS) qui gérait le Stade des Alpes. Cette institution qui regroupait le FCG et le GF38 a piloté l'enceinte sportive pendant plusieurs années, avec, à la clé, des exercices déficitaires. A l'heure actuelle, GAS qui a été placé en redressement judiciaire, accuse une dette d'un million d'euros pour la saison 2023/2024, à laquelle devrait s'ajouter un million supplémentaire pour l'exercice 2024/2025. « Nous n'avons pas encore le chiffre exact car les factures sont en cours d'élaboration » a détaillé l'élue, qui a aussi précisé : « La dette devra être payée par les clubs. Nous mettons tout en place juridiquement pour. La somme sera recouvrée si nécessaire ». Enfin, Corine Lemariey a refusé la comparaison avec d'autres villes où le coût de location est inférieur à celui de Grenoble, pourtant évoqué par le GF38 et le FCG.
Margaux Vacheyrou
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